Ravissements suivi de Éloge du confinement, écrit par Irène Moreau d’Escrières

Si le poète vit dans le ravissement, le confinement du printemps 2020 est-il pour autant un « pèlerinage immobile » ? Au moment où chacun entre dans le chagrin, le poète nous invite à retrouver le sens de toutes choses. Mais pour s’évader du labyrinthe et surmonter le destin, il faut des ailes. Si notre esprit de « barbares sophistiqués » a oublié les vrais trésors et abîmé le sanctuaire de notre Terre-Mère, chacun a ses raisons de trouver les causes du mal en lui-même. Mais comment l’œil pourrait-il se voir, et comprendre le silence qui désire se connaître en nous ? Il faut donc se faire aède pour réentendre le ver luisant chantant sous les étoiles les vertus du déluge. Après Le Don des nuages, ou Émerveillements(Prix Claude Roy, SPF 2018) ainsi que Enchantements (Prix Jean Giono, SPF 2019), et 58 Haïkus (Grand Prix International Charles Le Quintrec, du Haïku, SAPF 2019) laissons-nous ravir par ce nouveau recueil d’Irène Moreau d’Escrières.